Retour au blog
Déployer un projet de BI

DSI : 3 conseils pour travailler de manière plus agile avec les métiers



Les relations entre la DSI et les métiers sont parfois tendus voire conflictuels. Et pour cause : souvent relégués à la gestion purement technique des outils numériques, les responsables des systèmes d’information sont parfois contraints de modérer les attentes de leurs collaborateurs, notamment en matière d’autonomie. Mais la transformation numérique en cours et le rôle désormais central des données pousse aujourd’hui les DSI à se réinventer. Leur objectif : coopérer de façon plus agile avec les responsables administratifs et financiers, les spécialistes des ressources humaines mais aussi la direction générale ou encore les commerciaux. Voici trois conseils pour développer concrètement ces nouvelles synergies.

1 – Développer les outils en libre-service pour démocratiser l’accès aux données

Pour orienter leur action, les métiers ont besoin de tableaux de bord adaptés à leurs problématiques du moment et de KPI choisis en accord avec leur stratégie. Pour accéder à ces données, ils doivent généralement solliciter la DSI et ainsi enclencher un processus de collaboration qui se révèle bien souvent chronophage pour les deux services impliqués. Autonomiser ces utilisateurs en leur permettant d’accéder eux-mêmes aux données permet de diminuer considérablement la charge de travail de la DSI tout en donnant aux métiers la souplesse et l’autonomie dont ils ont tant besoin.

Des outils de BI en self-service peuvent ainsi transformer en profondeur les rapports entre spécialistes de l’informatique et utilisateurs finaux. Pour mener à de réels gains de productivité, cette autonomisation doit cependant s’appuyer sur des outils intuitifs permettant de personnaliser simplement et rapidement la mise en forme des données par des non-spécialistes.

2 – Etablir une stratégie de data management

Une telle démarche de décentralisation des données ne s’improvise pas ! Une véritable stratégie de data management est indispensable pour assurer aux métiers un accès constant à des données de qualité. Une telle stratégie peut se concevoir en trois étapes :

  • Centraliser les données dans un entrepôt commun

Créer une base de données unique simplifie les processus et fluidifie la communication entre les services. Les données fournies aux utilisateurs sont ainsi uniformes, exhaustives et à jour.

  • Structurer et fiabiliser les données

Etant donné le caractère stratégique des données dans l’action des métiers, leur exactitude est un enjeu primordial. Pour assurer une qualité irréprochable de l’information, il s’agit alors de structurer les données en assurant leur traçabilité et, lorsque c’est possible, en automatisant le reporting existant.

  • Cartographier les usages

Qui, au sein de l’entreprise, a besoin de quelles données ? A quelles fins ? Voilà les questions auxquelles il s’agit de répondre pour paramétrer le contrôle des accès, anticiper les besoins de formation ou encore dimensionner et paramétrer les outils en self-service.

3 – Automatiser vos tâches chronophages pour vous concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée

Sauvegardes automatiques, pilotage intelligent des ressources et de l’approvisionnement réseau, gestion des configurations… De nombreuses tâches autrefois chronophages sont désormais simplifiées voire éliminées par l’automatisation. Une occasion pour les DSI de se rapprocher des métiers en assumant un rôle de conseil. Libérés de ces tâches à faible valeur ajoutée, les responsables des systèmes d’information peuvent se muer en stratèges numériques. Ils se consacrent dès lors à des fonctions de prospective sur les nouveaux outils et technologies à adopter, d’optimisation de processus métiers existant ou encore de formation des utilisateurs finaux pour développer toujours plus leur autonomie.

Travailler de façon plus agile avec les métiers revient ainsi à leur offrir une plus grande autonomie tout en assurant la fiabilité des données auxquelles ils accèdent et la performance de leurs outils. Une transformation qui, loin de dévaluer la fonction de la DSI, lui permet d’assumer un rôle véritablement stratégique.